Sorti sur American Recordings aux USA et Beggars Banquet en Grande-Bretagne, il y a trente ans maintenant, 41 est un album de Swell qui ne s’oublie pas. Sa réédition est une chance pour redécouvrir le groupe de San Francisco, en écoutant une de ses meilleures œuvres.
David Freel (chanteur et guitariste disparu en 2022) fût parmi les songwriters remarqués de la scène indépendante US et les choix esthétiques de Swell, épurés, ont été à l’origine du lo- fi. Mais surtout , Swell était « à part ». Ce qui fait encore la différence, par son mélange de post punk et de psychédélisme. Tellement « à part » , Swell, qu’on n’a pas toujours très bien compris le groupe en son temps…Regrettable…
C’est donc une belle opportunité que nous offre Talitres ( Bordeaux) avec cette nouvelle édition. Celle de redécouvrir des chansons qui savaient comment associer bruitisme et mélodies pop, sur fond de mélancolie et de romantisme accidenté parfois.
Swell mit fin à ses activités en 2001. Le groupe qui possédait un following français conséquent, nous laissa sur notre faim. Quatre lps originaux et un ep seulement, en dix ans, si je ne me trompe pas. Une trilogie initiale sans faute et un album bricolé par Freel plus ou moins seul, le fan en aurait voulu plus…Comment bouderait – on ce retour de 41 remasterisé? La voix de David Freel fait toujours autant plaisir à entendre, de même que le son si typique des musiciens de San Francisco. A découvrir ou replacer sur la platine.
