Autant vous dire, qu’à la veille du concert au Sonic, nos amis de Génération Spontanée et nous-mêmes sommes autant excités que nerveux d’accueillir à Lyon, Simian Ghost ; un groupe suédois pour lequel, comme il est coutume de le dire, nous avons une affection toute particulière et que nous suivons depuis ses timides premiers pas électro (le premier album Infinite Traffic Everywhere) et chillwave (le méconnu Ep Lovelorn) en passant par l’indie pop brillamment chatoyante de Youth jusqu’au dernier opus, le délicat The Veil. Il suffit d’ailleurs de fouiller un peu dans les pages de ce webzine pour vous rendre compte que nous ne vous jouons pas un gros pipeau à ce sujet même si cette flûte droite, cousine de la flûte à bec, est un très bel instrument, sans aucun doute pas apprécié à sa juste valeur.
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De l’autre côté, nous nous demandons si nous n’aurions pas pu trouver une première partie pour ce concert plus adéquate que Grimme: jeune lyonnais qui sait déjà conjuguer les mélodies pop avec talent, se balançant en équilibriste sur une ligne ténue entre sophistication talentueuse et radieuse naïveté; responsable dernièrement d’une très belle vidéo en plan séquence fixe qui semble nous expliquer que finalement, la beauté se découvre dans de simples détails, que tout doit être à sa place et que l’esbroufe n’est en rien nécessaire. Nous ne saurions être plus d’accord.
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Grand consommateur de Baby Carottes et de sorbets au yuzu, j’assume fièrement mon ultra dépendance au doux-amer, à l’électropop bancale et chétive, aux musiciens petits bras ainsi qu’aux formes épurées du grand Steve Ditko. A part cela? Il y avait péno sur Nilmar.