Mark Linkous, alias Sparklehorse, est mort ce week-end. Le songwriter a mis fin à ses jours, peut-être en donnant un sens à la fragilité de sa musique et de son écriture. Reste son oeuvre qui reflète semble t’il fidèlement l’âme du chanteur, qu’on disait « habité par ses mots et sa musique », pour citer un ami. Moi, j’avais découvert Sparklehorse sur le tard – en 2002, avec It’s a Wonderful Life, et je m’aperçois en réécoutant ce disque qu’il reste ancré à cette période de ma vie, comme tous ces albums assez forts pour nous marquer au fer rouge. Encore un sacré talent qui s’envole. Cruel sun.
[audio:http://kryptondream.narod.ru/songs/1/Sparklehorse-Piano_Fire.mp3]cultive ici son addiction à la musique (dans un spectre assez vaste allant de la noise au post-hardcore, en passant par l’ambient, la cold-wave, l’indie pop et les musiques expérimentales et improvisées) ainsi qu’au web et aux nouvelles technologies, également intéressé par le cinéma et la photographie (on ne peut pas tout faire). Guitariste & shoegazer à ses heures perdues (ou ce qu’il en reste).