1 – Old Mervs – Hey
Kojonup, Australie Occidentale, quelque part entre Perth et Albany … c’est dans ce coin du bout du monde que le jeune duo écrit des titres incroyablement évidents à l’image de ce Hey à l’imparable refrain. Pas étonnant que Liam Gallagher ou les Wombats aient demandé au groupe de faire leur première partie. A suivre de près donc.
2 – Wings of Desire – I Will Try My Best
Qui n’a pas rêvé d’un tel nom de groupe à l’image du chef d’oeuvre de Wim Wenders. Wings Of Desire serait le chainon manquant entre le Velvet Underground et New Order ? Les Anglais poursuivent leur chemin en semant leurs titres au parfum intemporel, mention spéciale au contraste entre le chanté parlé du couplet et les envolées du refrain.
3 – Mick Harvey And Amanda Acevedo – I Lost Something In The Hills
Etonnant duo entre le Bad Seed et la chanteuse Mexicaine Amanda Acevedo, I Lost Something In The Hills est sans doute un des titres les plus réussis de l’album rappelant le classicisme de This Mortal Coil ou Nick Cave.
4 – Egyptian Blue – A Living Commodity
Découverts sur la tournée de Foals il y a deux ans, les Egyptian Blue avaient déjà fait forte impression, nous exposant leur savoir faire, déroulant avec adresse toutes les recettes du Post Punk. On les retrouve avec de nouveaux titres notamment ce A Living Commodity où le groupe marque un pas, le propos est plus atmosphérique, on gagne en émotion sans perdre en énergie, une complète réussite au niveau de Fontaines DC ou des dernières productions de Murder Capital.
5 – Mount Kimbie – Dumb Guitar
Ceux qui (comme moi) n’ont pas toujours été convaincus par la discographie de Mount Kimbie depuis leur fameuse collaboration avec King Krule devraient être cette fois-ci récompensés à l’écoute de ce nouveau titre, sorte de trip-hop / shoegaze addictif aux basses énormes et refrain accrocheur. Hâte d’entendre la suite.
6 – The Clause – I Don’t Care
A l’origine d’un mini succès il y a 4 années avec l’excellent In My Element, The Clause est l’exemple parfait du groupe Anglais de deuxième Ligue, des titres de bonne facture mais le niveau est tellement élevé… I Don’t Care est donc un nouvel effort, une écriture impeccable au service d’un groupe qui joue concis et d’un chanteur dont la voix au falsetto parfait s’aventure sur le terrain de Two Door Cinema Club à la grande époque de leur premier album.
Amateur de guitares éthérées, passionné de pédales d’effets et de bières IPA, en recherche permanente de nouveaux concerts et de nouveautés post punk et dream pop.