Le nouveau Nine Inch Nails, Year Zero, est sorti depuis quelque temps déjà, les aficionados auront donc eu tout le temps de le digérer. Pourtant (et je ne suis pas le dernier d’entre eux), ce n’est que depuis quelques jours que j’ai réllement l’impression de comprendre cet album, somme toute assez différent des autres, même si Reznor reste encore dans la plus pure tradition indus. Machines, bruits saturés, parasites, cris et grosses boites à rythme… Oubliés les pianos de The Fragile, les sonorités presque disco de With_teeth, la brutalité sonore de l’énorme Downward Spiral. Avec une production sonore différente, Trent Reznor livre un album est plus subtil, plus fin, un peu moins « spontané » que tous ceux-là peut-être. Plus réfléchi aussi, sans doute, et le concept, ainsi que les anecdotes fourmillant autour de l’histoire de ce disque (clés USB laissées ça et là par Reznor en personne, spetcres sonores délivrant des visuels aux airs mystérieusement « déja vu »…) ne sont pas pour me contredire. C’est pour celà qu’il se savoure plus longuement sans doute (au moins en ce qui me concerne).
Du presque classique The Beginning of the end à l’éarien In this twilight, Year Zero est une digne échappatoire à ce que tout le monde (Reznor le premier?) craignait après le semi échec de With_teeth: une simple et pâle imitation de ce que NIN peut donner de meilleur. Froid comme une lame de rasoir, Year Zero renouvelle le genre en lui laissant sa personnalité et sa couleur. On n’en demandait pas tant…
Voir aussi: La page Wikipedia dédiée à l’album. Plein d’infos pour les petits puristes que vous êtes!
[audio:https://darkglobe.free.fr/public/music/NineInchNails_TheBeginningoftheEnd.mp3]cultive ici son addiction à la musique (dans un spectre assez vaste allant de la noise au post-hardcore, en passant par l’ambient, la cold-wave, l’indie pop et les musiques expérimentales et improvisées) ainsi qu’au web et aux nouvelles technologies, également intéressé par le cinéma et la photographie (on ne peut pas tout faire). Guitariste & shoegazer à ses heures perdues (ou ce qu’il en reste).