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Disques

King Hannah/ Big Swimmer

King Hannah est un duo formé d’Hannah Merrick et Craig Whittle. Originaire de Liverpool, le groupe voit le jour dans la tête de Craig Whittle, avant même qu’Hannah ne soit concernée. En effet, Craig Whittle qui remarque Hannah Merrick performer des années avant leur rencontre, a l’idée de l’approcher pour une association artistique. Les deux artistes se rencontrent finalement, mais c’est dans un bar et en tant qu’employés de l’établissement! Ils se mettent alors à faire de la musique ensemble, mais Hannah Merrick refuse de jouer ses compositions originales pendant toute une année. Lorsqu’ils se mettent finalement à créer un matériel original en commun, tout fonctionne naturellement. Le duo est né.

Deux micro albums paraissent coup sur coup, en deux ans. Tell Me Your Mind and I’ll Tell You Mine en 2020 et State Trooper en 2021. Leur véritable premier album est sorti au début de l’année 2022, avec le titre trouble de I’m Not Sorry, I Was Just Being Me… Mais j’en viens maintenant à Big Swimmer, nouvel album qui nous intéresse et qu’on découvre ces jours ci.


Sans perdre de temps cet album est juste très bon, et encore je ne veux pas trop m’emballer. Trop bon suffira. Il est équivalent, voire même meilleur, que le premier opus et pour moi il est sans doute d’une catégorie supérieure.
C’est à travers une tournée qui fût assez longue, que le groupe a pris le temps de travailler les styles présents avec lesquels il aime jouer. Il y a tour a tour des moment aériens, des moments rock, folk, trip hop. On entend une guitare qui au niveau du son sera souvent saturée mais ne dépassera pas le seuil où on jugerait l’effet excessif. Soit l’art de la nuance maîtrisé.

Surtout une voix nous étreint. Comme moi vous ne pourrez plus vous en passer. Celle d’Hannah Merrick, cousine avec PJ Harvey, Nico ou Chrissie Hynde : je n’en jette plus la cour est pleine! L’album m’évoque une bande originale d’un film ou d’une série à la Twin Peaks. On est séduit dès le premier morceau (éponyme du titre de l’album) qui débute comme pour nous appâter un peu. Vers son milieu la guitare commence à devenir bien plus présente et c’est comme si, tout d’un coup, quelque chose trouvait grâce à nos oreilles ( en tout cas aux miennes): il est impossible de résister à ce qu’on entend.

Comme d’habitude je n’en dirai pas plus. Plutôt que de tout vous décrire avec des mots, ce sera à vous de découvrir cette pépite par le son .
Trois morceaux à écouter pour vous convaincre.

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