« Steel and Glass » est le morceau qui referme Pre-Code Hollywood, sublime dernier album en date de Jonathan Bree sorti l’an dernier. Morceau en équilibre entre la mélancolie crève-coeur et la classe américaine en mode crooner, la sortie clippée de ce morceau évite pourtant cette fois-ci l’esthétique typique et rêveuse des danseuses et musiciens masqués. La vidéo présente néanmoins la même fascination pour une esthétique visuelle tout à la fois retro et actuelle avec ce couple de personnages évoluant dans un environnement urbain contemporain mais sortis tout droit d’un film muet période expressionnisme allemand dans lequel les arrondis auront remplacé les lignes brisées. Obstinément naïf dans son romantisme à fleur de peau, située dans un espace artistique brumeux, sexy et légèrement dérangeant, le mystère Jonathan Bree n’en finit plus de fasciner.
Grand consommateur de Baby Carottes et de sorbets au yuzu, j’assume fièrement mon ultra dépendance au doux-amer, à l’électropop bancale et chétive, aux musiciens petits bras ainsi qu’aux formes épurées du grand Steve Ditko. A part cela? Il y avait péno sur Nilmar.