La rédaction de DarkGlobe n’étant jamais en retard (et moi non plus !), c’est au mois de septembre que je me saisis de mon clavier pour vous parler du premier album d’un groupe britannique que j’apprécie particulièrement : Hotel Lux.
Avec un nom pareil, il faut avouer qu’on ne sait pas trop à quoi s’attendre au premier abord. Les gars de Fareham, non loin de Portsmouth, définissent eux-mêmes leur musique comme un subtil mélange de Ian Dury, Dr Feelgood et Stranglers qui auraient rencontré Neil Young et Brian Eno.
Ok, je suis d’accord avec vous, on n’y voit pas plus clair ! Le plus simple étant encore de se plonger dans ce Hands Across The Creek paru, donc, en janvier dernier.
Dès le deuxième titre, « Common Sense », on comprend mieux l’influence de Dury et ses Blockheads. Un gentil rythme reggae vient égailler la partition. « National Team », le premier single extrait de l’album, que j’avais déjà chroniqué en fin d’année 2022, est déjà plus en adéquation avec ce que le groupe avait produit à coup de EP les années précédentes. A ce sujet, relisez donc mon zoom pour DG de 2021 (oui, il est possible que je fasse une fixation sur ce groupe…)
Les nappes de claviers, intelligemment disséminées selon les chansons, ajoutent une légèreté bienvenue tant les Hotel Lux sont, désormais, connus pour dépeindre la face sombre de la Perfide Albion au travers de leurs textes (écoutez donc « Daddy » ou « English Disease » parmi leurs productions précédentes).
Mais le groupe n’en oublie pas pour autant les marqueurs du rock, avec des riffs de guitares acérés dans « Strut » et « Point Of View », ou les balades acoustiques avec « Morning After Mourning » et « An Ideal For Living ».
L’album se referme même sur une tentative folk/country, « Solidarity Song » remplie de bonnes intentions laissant la porte ouverte à de nouvelles influences lesquelles pourraient, pourquoi pas, orienter le groupe vers de nouveaux horizons ?
Amateur et pratiquant de musiques rythmées et de tout ce qui va vite. A ainsi sévi sur ampli Orange et Strat comme sur vélo de course à trois plateaux en côtes et descentes. Rêve de Formule 1 (pas l’hôtel) sur la Riviera. L’adolescent qui sommeille toujours en lui relit souvent des vieux Rock & Folk.