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Il y a quelques mois, nous avons été invités à l’Epicerie Moderne pour assister à un concert un peu particulier, comme la salle de Feyzin a certes l’habitude d’en programmer avec les artistes qu’elles reçoit en résidence – mais il faut bien avouer que l’annonce de celui-ci avait davantage éveillé notre curiosité. L’affiche annonçait H-Burns & Cuivres, en ouverture du Français Bertrand Belin. Il s’agissait d’un concert initialement prévu en mai au fort de Feyzin, mais qui avait du être annulé et reporté pour cause (une fois de plus) de temps pourri…
Nous étions plus familiers avec Don’t Look Back, le premier projet – maintenant en sommeil depuis quelques années – du Dromois Renaud Brustlein, alias H-Burns. Nous nous sommes donc penchés soigneusement sur son dernier album, Off The Map, enregistré début 2013 chez Monsieur Steve Albini himself – et qui, s’il garde une couleur folk americana, se voit agrémenté de sonorités résolument rock et plus incisives à sa palette. Heureuse découverte que ce disque et de ses ambiances, tantôt introspectives et confidentes (« It’s Late », « Two Thousand Miles »), tantôt électriques et rugueuses (« Six Years »). Le concert auquel nous assisterons se révélera tout aussi fascinant, le trio de cuivres (trompette – saxophone – trombone) lui donnant une dimension lyrique et une teinte encore plus chaleureuse.
Nous avons pu rencontrer Renaud à sa sortie de scène pour lui poser quelques questions, histoire d’en découvrir un peu plus sur la génèse de l’album, et celle de ce set brillant.
Nous nous sommes depuis laissés entendre qu’une petite tournée serait en préparation avec le même line-up pour 2014… On espère qu’elle verra le jour, et si vous avez l’occasion d’y assister on ne peut que vous conseiller de le faire : pour notre part, ça a été l’une des très bonnes surprises live de 2013.
Regardez l’interview sur ce concert ci-dessous et deux morceaux live en en-tête de ce post.
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(Merci à François-Marc pour le montage et encore une fois, à l’Epicerie Moderne pour l’accueil.)
cultive ici son addiction à la musique (dans un spectre assez vaste allant de la noise au post-hardcore, en passant par l’ambient, la cold-wave, l’indie pop et les musiques expérimentales et improvisées) ainsi qu’au web et aux nouvelles technologies, également intéressé par le cinéma et la photographie (on ne peut pas tout faire). Guitariste & shoegazer à ses heures perdues (ou ce qu’il en reste).