Dans un monde parfait, les demandes d’amis sur Facebook seraient réalisées à la manière du « Friend Crush » des Friends (justement). Elles seraient chuchotées par la voix sensuelle de Samantha Urbani, et sous des prétextes amicaux, cacheraient des intentions bien moins innocentes. Elles nous proposeraient de passer le weekend dans un endroit sympa, régleraient notre coeur sur une batterie binaire à la Raveonettes, nous donneraient envie de bouger lentement les pieds sur des claviers aux gimmicks rétro et nous fileraient de délicieux frissons glacés le long du dos sur le rythme de la basse cold wave. Avec un plaisir coupable, nous glisserions alors doucement vers les années quatre vingt pour traîner au milieu de Brooklyn, un sourire au bord des lèvres, et expérimenterions cette expérience encore et encore, dans toute son addiction.
Au lieu de çà, sur Facebook, on te « poke » et tu confirmes une lointaine connaissance sur un pauvre bouton bleu. Tu parles d’un accélérateur de libido, tiens.
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Grand consommateur de Baby Carottes et de sorbets au yuzu, j’assume fièrement mon ultra dépendance au doux-amer, à l’électropop bancale et chétive, aux musiciens petits bras ainsi qu’aux formes épurées du grand Steve Ditko. A part cela? Il y avait péno sur Nilmar.
Lionel
Rhooo mais c’est quoi cette mode des batteurs qui jouent debout!? Bon d’accord c’est joli mais comment tu fais pour le charley hein?!
…Ah ben oui, tu mets un bonhomme à coté avec des maracas… Ca marche aussi :)