Ce n’est plus tellement un secret pour ceux qui nous lisent régulièrement (merci à vous !), chez DarkGlobe, on a une notion bien à nous du terme « actualité » : c’est donc avec notre manque de clairvoyance habituel qu’on a flashé sur le dernier LP du New Yorker Chris Garneau, Yours : c’est-à-dire, un peu moins d’une semaine après son passage à l’Epicerie Moderne…
Après une brève et nécessaire étape de désappointement, s’est miraculeusement produit ce qu’on pourrait qualifier « d’alignement favorable des planètes » : quelques échanges écrits avec Maxime – qui sévit aussi sous le patronyme Witxes et dont nous avions publié quelques images ici, qui par un heureux hasard, se trouve aussi aux guitares et aux manettes sur l’album de Garneau (qu’il a co-produit) ; une invitation de dernière minute à l’évènement Nuits Noires du 8 décembre (dont Chris Garneau était « l’invité mystère » – on vous recommande d’ailleurs de vous pencher sur le concept original de cette jeune asso Lyonnaise) programmé – Surprise ! – Chez l’ami Benoit, aux studios Mikrokosm.
Les acteurs et organisateurs de cet évènement ont généreusement rendu possible cette petite session filmée de quinze minutes, qu’on a pris un immense plaisir à mettre en images : un beau et intime moment de musique aux ambiances douces et feutrées, auquel nous nous sommes sentis privilégiés de pouvoir assister – et qu’on est donc très heureux de pouvoir partager avec vous. Voici trois titres : « The Island Song » (b-side), « Relief » (extrait du premier album Music For Tourists, paru en 2006) et « Choices » (extrait du dernier album Yours), revisités pour le concert du jour (qui a eu lieu deux heures après cette session… dans le noir complet).
cultive ici son addiction à la musique (dans un spectre assez vaste allant de la noise au post-hardcore, en passant par l’ambient, la cold-wave, l’indie pop et les musiques expérimentales et improvisées) ainsi qu’au web et aux nouvelles technologies, également intéressé par le cinéma et la photographie (on ne peut pas tout faire). Guitariste & shoegazer à ses heures perdues (ou ce qu’il en reste).