Gros pincement au palpitant cet après-midi en lisant sur Facebook l’annonce de la fin de Beko.
Beko, c’est neuf ans d’existence, 370 groupes de musique publiés en digital, vinyl ou CD et pendant un long moment, l’un des labels pop moderne de référence pour DarkGlobe.
Sans Beko pour nous guider directement ou indirectement, il n’y aurait très certainement pas eu dans ces pages les chroniques ou les interviews de Lisbonne, des Bilinda Butchers, de Home Alone, des Pale Spectres, des norvégiens de Love Dance ou dernièrement de Drug Train. Sans parler de tous ces autres groupes dont nous n’avons malheureusement pas parlé par pure fainéantise. Sans Beko, notre cœur ne se serait pas emballé aussi souvent et nos oreilles n’auraient pas connu autant de bonheurs auditifs. Nous nous souvenons aussi qu’en Décembre 2013, il avait accepté de nous soumettre son best of de l’année écoulée.
Parler de Beko, c’est enfin reconnaître l’enthousiasme toujours renouvelé, les goûts très sûrs de cet amateurisme éclairé, un investissement personnel hors du commun, le désir de faire exister tous ces groupes pour une générosité énorme et sans arrière pensée. Ultime preuve de cette dernière si cela était nécessaire, le Remix du « Alphonsine » des Moscow Olympics par Valdorea est téléchargeable gratuitement ici.
À l’heure de dire au revoir au label (« Première Vague » de La Houle sera sa dernière sortie et disponible lundi), nous tenions à le remercier très sincèrement pour toutes ces lumineuses découvertes musicales qui nous ont semblé un instant inépuisables et, même s’il va beaucoup nous manquer, lui souhaiter juste le meilleur pour la suite.
Grand consommateur de Baby Carottes et de sorbets au yuzu, j’assume fièrement mon ultra dépendance au doux-amer, à l’électropop bancale et chétive, aux musiciens petits bras ainsi qu’aux formes épurées du grand Steve Ditko. A part cela? Il y avait péno sur Nilmar.