Ca y’est! Ca faisait un petit moment déjà que l’on attendait un disque un plus « personnel » de Klima – alias Angèle David-Guillou – plus appréciée jusqu’à aujourd’hui pour sa participation dans Ginger Ale (son groupe) et ses nombreuses collaborations avec Piano Magic. Sa voix si particulière, très douce et sensuelle, a charmé plus d’un auditeur et on ne se lasse pas d’écouter ses chansons…
Ce premier disque ne s’éloigne pas vraiment de la pop intimiste et doucereuse à laquelle Angèle nous a habituée. Légèrement électro, teinté de bruissements, de mélodies folk jouées sur de petits instruments acoustiques – xylophones, carillons – il semble rechercher la simplicité, sans pour autant tomber dans le minimalisme. On y retrouve également les ambiances feutrées ou épiques de Piano Magic, à travers les marches de caisse claire, d’ailleurs assurées par Jérôme Tcherneyan (Why does everything has to end), ou les guitares brumeuses (Fluorescent stars). On pense à Cocorosie bien sur, l’innocence se dégageant des compositions – avec un coté moins enfantin, plus mature peut-être, plus introverti sans aucun doute. Cela dit les influences sont nombreuses, on retrouve des sonorités empruntées à Björk ou encore Laura Veirs. Cet album est touchant par sa simplicité, ses cordes magnifiques et, encore une fois, la superbe voix qu’elles accompagnent. Un pur moment de grâce.
En écoute: « Fluorescent Stars »
[audio:https://darkglobe.free.fr/public/music/Klima_FluorescentStars.mp3]cultive ici son addiction à la musique (dans un spectre assez vaste allant de la noise au post-hardcore, en passant par l’ambient, la cold-wave, l’indie pop et les musiques expérimentales et improvisées) ainsi qu’au web et aux nouvelles technologies, également intéressé par le cinéma et la photographie (on ne peut pas tout faire). Guitariste & shoegazer à ses heures perdues (ou ce qu’il en reste).