Michael Head nous l’avons d’abord connu au sein de Pale Fountains durant les mid eighties, puis leader de Shack jusqu’en 2008, formé à nouveau avec son frère et signé sur le label de Noël Gallagher. Les singles « There’s always something on my mind » et « Jean’s not happening no more » restent inoubliables, bien que l’auteur compositeur n’aie pas forcément eu toute la reconnaissance qu’il méritait. L’homme est devenu une référence pour initié(e)s. S’en est il plaint? Je ne le crois pas.
Pour preuve la réunion autour de lui, au milieu des années 2010, d’un groupe à géométrie variable du nom de The Red Elastic Band. Quatre ou cinq ans après la fin de Shack, au lieu de jeter l’éponge, Head et ses musiciens – dont une section de cuivres – consacrèrent deux années à l’enregistrement d’un nouvel album, Adios Senor Pussy Cat ( 2017). Treize titres furent ainsi écrits sur cette longue période fondatrice du nouveau projet. Ils sont tous autant de perles d’une pop indé caractéristique du style du liverpuldien. Qu’ils ne soient pas devenus des classiques relève de l’incompréhensible…
Ce mois de septembre, c’est le label Violette Records qui réédite et sort en session de rattrapage, un tirage limité en vinyle lourd de Adios Senor Pussy Cat. De quoi terminer l’été sans mélancolie? Pas vraiment car les chansons de l’album sont aussi enthousiasmantes musicalement que baignées de vague à l’âme. On peut également écouter Loophole, quatrième lp avec The Red Elastic Band, paru en mai, produit avec Bill Ryder Jones ( dont nous pensons le plus grand bien)…
Deux extraits en écoute parce que Michael Head, tout de même, les vaut bien!
Peintre et guitariste, adepte de Telecaster Custom et d’amplis Fender. Né en 1962 – avant l’invention du monde virtuel – pense que la critique musicale peut-être un genre littéraire, objet idéal pour un débat en fauteuil club millésimé.
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