Assister au concert d’un tribute band, ces musiciens qui reprennent la musique d’un groupe ou artiste en particulier, n’était pas vraiment quelque chose que j’avais de prime abord envisagé. D’abord parce que je me l’imaginais comme un phénomène typiquement anglo-saxon donc géographiquement hors de portée et ensuite parce que je ne pensais pas que l’un de ces groupes spécialisé dans la reprise aurait pu un jour m’intéresser. Grave erreur de ma part puisque ce soir de Juin 2019, je prenais sans hésitation la direction du Supersonic. Car c’était True Order, le tribute band anglais de New Order qui ouvrait la nuit Madchester du club parisien. Et au vu de l’affection démesurée que j’ai pour New Order, il m’était naturellement compliqué de rater un tel évènement. Si True Order s’attache à reconstruire avec précision et peut-être, à mon goût, parfois trop fidèlement les morceaux du célèbre groupe de Manchester, il ressemble de toute évidence soniquement à un poids plume au regard de la machine de guerre qu’est désormais New Order. Le plaisir, évidemment totalement subjectif, se fait particulièrement sentir au cours du concert avec des chansons désormais absentes du répertoire live du groupe original (« Thieves Like Us », « Dream Attack » ce soir là) et plus étrangement lorsque True Order réimagine les classiques comme un étonnant « Ceremony » en version downtempo (et en fait inspiré d’une interprétation de ce morceau lors d’un concert passé de New Order). Mieux vaut l’admettre: cette première expérience aura été plutôt déstabilisante; difficile en effet de faire totalement abstraction de la représentation des musiciens de True Order en regard du groupe original, ou d’éviter la comparaison avec celui-ci… Et d’ensuite me perdre en inutiles considérations sur la pertinence de l’appropriation d’une œuvre musicale par d’autres que ses auteurs et interprètes originaux, de l’à-propos du choix de l’orthodoxie sonore contre celui de la réinvention de la musique ou encore du caractère totalement désacralisé de cette dernière… Autant de questions que je ne me serais sans doute pas posées si le groupe original n’était pas New Order et dont se fichait totalement le public du Supersonic puisque celui-ci adhérait sans retenue à la prestation de True Order. Quant aux membres du groupe, ils avaient décidé depuis longtemps ne pas se prendre la tête et juste d’apprécier un maximum ce que la musique de New Order pouvait leur apporter.
Comment vous est venue l’idée de monter un groupe tribute à New Order?
Leon (chanteur et guitariste de True Order) – Nous venons des environs de Manchester et cela faisait déjà pas mal d’années que nous jouions ensemble. Nous avions enregistré et fait des concerts avec notre groupe de l’époque mais le retour du public n’était pas à la hauteur de nos espérances. Nous nous sommes rendus compte que des groupes tribute avaient plus de succès que nous et que c’était quelque chose que nous pouvions faire. C’est la raison pour laquelle, étant fans de New Order, nous avons décidé de monter un groupe tribute à New Order.
Andrew (bassiste de True Order) – J’étais plutôt sceptique au début parce j’aimais beaucoup ce que nous faisions auparavant et que l’on m’a un peu mis devant le fait accompli. Mais dès que nous avons commencé, la réponse du public et l’intérêt provoqué ont fini de me persuader que c’était le meilleur choix possible. Tout a commencé lorsque nous avons joué un festival local dans notre ville d’origine en Mai 2014. Nous disposions d’une heure à remplir. Nous avons décidé de jouer nos compos pour la première demie heure avant d’enchainer sur du New Order pour les trente dernières minutes. Les gens ont rapidement su que nous allions jouer du New Order. La capacité de la salle était de deux cent personnes mais la queue était telle que certains de mes potes n’ont pas pu entrer pour nous voir jouer. Et surtout, dès que nous avons commencé à jouer les morceaux de New Order, tu pouvais sentir la connexion se faire avec le public. Et à partir de ce moment, nous n’avons plus arrêté.
Il est nécessaire d’être fan du groupe original pour faire partie d’un groupe tribute?
Leon – Je crois que oui. Après l’idée de fan, c’est tout de même quelque chose d’assez flou. Est-ce que tu as vraiment besoin de posséder tous les disques, d’être allé à tous les concerts pour te considérer fan d’un groupe?
Mick (claviers et guitariste de True Order) – Je n’appréciais pas New Order plus que cela donc je suis l’exception dans True Order. J’ai révisé mon opinion au fil du temps mais mon ambition première, c’était avant tout de jouer en live.
Quel type de musique jouiez-vous auparavant?
Leon – De la musique alternative, indie, basée sur les guitares; proche de House of Love ou Ride mais dans un style plus contemporain.
Andrew – Il y a environ quatre ans, nous étions dans le studio pour faire notre album. Nous étions pourtant à la moitié du travail mais nous n’y sommes jamais retournés et nous n’avons plus le temps de nous y consacrer.
Leon – Lorsque cela concerne ta propre musique et les moyens de la promouvoir, tout devient finalement très compliqué: nous devions payer pour le studio, la salle de répétitions sans être vraiment rémunérés pour les concerts. Nous avons pourtant fait quelques premières parties de groupes importants, des gens nous suivaient et je pense que nous écrivions des bonnes chansons. Mais nous savions que nous n’allions rien obtenir de satisfaisant à la fin. Or, comme tu peux t’en apercevoir, nous ne sommes plus des jeunes hommes et la musique n’est plus vraiment quelque chose dans lequel tu t’investis totalement à cette époque de notre vie.
Andrew – Si nous avions sorti nos morceaux originaux il y a quinze ans, nous aurions peut-être eu une chance de réussir. Evidemment, je ne sais pas si nous aurions été signés sur un label. Mais l’époque aujourd’hui correspond plus à X Factor ou Britain’s Got Talent, ce genre de truc.
Leon – La musique et la façon dont on écoute la musique ont changé. Dans les années 90’s, tu pouvais sortir tes chansons et presser tes propres singles. Pete a d’ailleurs fait partie de groupes qui ont bien fonctionné dans les charts indépendants. C’est bien mais tu restes tout de même dans cette bulle indie dont il est difficile de sortir.
Cela ne vous manque pas de jouer votre musique?
Andrew – De mon côté, plus vraiment, non. Mick sans doute plus. Il a un jeu de guitares et de claviers très créatif.
Leon – Mick est un musicien très talentueux et très imaginatif, un multi instrumentiste capable de rejouer un morceau après l’avoir entendu une fois. De mon côté, je trouve très difficile d’écrire mes propres chansons. J’ai essayé par le passé mais ce qui est bien lorsque tu reprends les chansons d’un autre groupe, c’est que tu es déjà dans les starting blocks au lieu de t’investir dans quelque chose qui t’est complètement propre.
New Order ne pourrait pas venir des Etats-Unis ; les américains sont plus détendus dans leur attitude, ce qui ne peut pas transparaitre dans la musique de New Order.
Quelle est la partie la plus compliquée lorsqu’il s’agit de reprendre des morceaux de New Order?
Leon – J’ai écouté New Order en grandissant et j’ai toujours eu du mal à comprendre comment leurs morceaux étaient construits, comment ils trouvaient certaines sonorités: est-ce que c’était une guitare, d’où venaient les notes hautes de la basse de Peter Hook? De plus, étant à la base un groupe traditionnel à guitares, dans une configuration classique, batterie, basse, guitares, chant, nous ne maitrisions pas pas ce côté technologies très diversifiés de New Order.
Andrew – Ca nous a bien pris six mois de travail pour bien discerner les différents éléments. Nous avons dû déshabiller les morceaux, comprendre comment ils arrivaient à produire tel ou tel son. Et nous avons commencé à incorporer la technologie dans des structures batterie, guitares, basse avec les séquenceurs, les claviers…
Leon – Cette période a correspondu à une courbe d’apprentissage pour nous; certainement à la manière de New Order lorsqu’ils ont commencé et ont dû maitriser leurs équipements pour définir leur musique. Evidemment, les chansons étaient déjà là mais nous avons dû comprendre quel équipement nous devrions utiliser, qu’est-ce qui faisait quoi, comment nous devrions connecter un instrument à un autre pour arriver à recréer les sonorités du groupe. Au début, cela a été très compliqué.
Pete (batteur de True Order) – Pour moi, le plus compliqué a été de m’habituer à utiliser des click tracks, d’entendre le backtrack dans mes oreilles afin de garder le rythme. Mais une fois que tu t’y habitues, cela simplifie les choses. Mais si tu perds le tempo, tu es vraiment dans la merde. Stephen Morris est sans doute l’un des meilleurs batteurs au monde. Tu dois adopter sa discipline, ne jouer que ce dont tu as besoin, sans fioriture autour. Ce n’est pas du Led Zeppelin ou du Pink Floyd avec toutes ces roulements pour se la péter.
Leon – Mais je crois que la musique britannique a tendance à être rigide à l’instar de ses habitants. Cette raideur est quelque chose de naturel chez nous. New Order ne pourrait pas venir des Etats-Unis; les américains sont plus détendus dans leur attitude, ce qui ne peut pas transparaitre dans la musique de New Order.
Est-ce que cette activité est intéressante financièrement?
Leon – Nous ne sommes pas en position de nous consacrer uniquement à la musique car nous avons des boulots, une famille. En fait, nous voyons cette activité de cette manière: nous préférons être moins payés et avoir un public qui est fan de New Order, qui passe du bon temps en écoutant la musique qu’ils aiment. S’il s’agit juste de gens qui nous regardent les bras croisés et se fichent de la musique que nous jouons, même en étant bien payés, nous aurions l’impression de tricher que ce soit vis-à-vis du public ou de nous-mêmes.
Andrew – Il faut vraiment rendre hommage au travail effectué par Pete qui s’occupe de tout ce qui concerne les réseaux sociaux, les bookings des concerts et ce genre de choses. Prendre en charge les demandes est un boulot à plein temps. Nous avons passé la journée dans la voiture et le téléphone n’arrêtait juste pas de sonner pendant le voyage. On nous propose de jouer partout. La demande, honnêtement, n’arrête pas d’augmenter au fil des années. Régulièrement, je suis au boulot et je reçois un sms de Pete: « Nouveau concert la semaine prochaine, les gars ».
Leon – Nous savions que nous n’allions pas gagner de l’argent avec ce concert au Supersonic mais pour nous, c’était surtout l’occasion de sortir du Royaume Uni. Lorsque nous avons annoncé que nous allions jouer à Paris, nos potes se sont tous mis à nous demander: « Paris, en France? ». (rires) De mon côté, je n’étais jamais venu à Paris donc c’est une grande première pour moi. Donc même si le concert n’est pas très bon, je serais au moins venu ici (rires).
Andrew – Nous avons joué dans des salles de concert de rêve comme la Manchester Academy mais je préfère les endroits comme le Supersonic.
Leon – Nous préférons jouer dans des petites salles dans lesquelles les gens viennent pour écouter la musique de New Order avec des tee-shirts New Order ou Joy Division plutôt que dans un festival dans lesquels les gens veulent principalement entendre les hits et dans lequel tu te retrouves perdu au milieu d’autres tribute bands.
Si tu es un acteur et que si tu es payé, peu importe le montant, tu es un acteur professionnel. C’est la même chose pour nous. Même lorsque tu le fais pour l’art, parce que tu aimes le faire, pourquoi te définir comme un semi-professionnel ?
Parmi vous, aucun n’est musicien professionnel?
Leon – Je pense que si tu es un acteur et que si tu es payé, peu importe le montant, tu es un acteur professionnel. C’est la même chose pour nous. Même lorsque tu le fais pour l’art, parce que tu aimes le faire, pourquoi te définir comme un semi-professionnel?
Andrew – Ce n’est pas parce que nous ne le faisons pas à temps complet que nous ne nous voyons pas comme des professionnels. Nous sommes professionnels dans notre état d’esprit. Si je disais que j’étais un semi-pro, personne ne m’engagerait.
J’ai vu des tribute bands qui essayaient d’imiter un maximum leur modèle sur scène; que ce soit par la tenue vestimentaire, le look ou l’attitude. Est-ce que c’est quelque chose que vous essayez de faire vous-mêmes?
Leon – Au contraire. C’est quelque chose que nous avons repoussé dès le début. Nous voulions d’abord nous concentrer sur la musique, nous rapprocher le plus possible du rendu original pour que les gens, s’ils ferment leurs yeux, puissent se dire qu’il s’agit bien de la musique de New Order. Nous n’avons pas l’intention de devenir un spectacle de cabaret, porter des perruques, copier les guitares ou les fringues. Je crois que les fans de New Order apprécient le fait que nous n’essayons pas de singer le groupe.
Andrew – Lorsque je suis sur scène et que je joue de la basse, je ne cherche pas à être Peter Hook. Evidemment, je veux sonner comme lui et je me retrouve parfois avec la basse au bout des bras mais je ne le fais vraiment pas exprès.
Leon – De toutes évidences, parce que c’est la musique que nous écoutons, nous allons être lourdement influencés par celle-ci. Comme musicien, tu récupères inconsciemment des tics des musiciens que tu admires (Leon s’essaiera d’ailleurs à imiter le célèbre et ridicule pas de danse de Bernard Sumner – le chanteur de New Order – sur « Vanishing Point », NDLA). Ceci étant dit, je ne vais pas essayer de chanter faux parce que cela arrive souvent à Bernard Sumner. Je fais de mon mieux pour que l’on me dise que j’ai une plus belle voix. (rires)
Si Leon chante faux, on pourra toujours dire que c’est parce que nous essayons de coller un maximum à New Order. Et New Order a longtemps eu cette réputation de faire des mauvais concerts donc lorsque nous en faisons un nous aussi, nous pouvons répondre que cela fait partie du show !
Andrew – Bon après, si Leon chante faux, on pourra toujours dire que c’est parce que nous essayons de coller un maximum à New Order. Et New Order a longtemps eu cette réputation de faire des mauvais concerts donc lorsque nous en faisons un nous aussi, nous pouvons répondre que cela fait partie du show (rires). Nous avons ces évènements à Manchester comme le Madchester Event sur lesquels cinq ou six tribute bands se retrouvent comme les Clone Roses, Kazabian ou These Smiths… La plupart d’entre eux sont okay mais certains comme Kazabian débarquent sur scène déguisés comme le groupe original avec leurs lunettes de soleil. Nous avons aussi joué avec le Noel Gallagher Tribute Band et le chanteur se comporte comme s’il était vraiment Noel Gallagher… J’ai parfois l’impression que ces groupes sont plus concentrés sur l’idée de ressembler physiquement aux originaux que de vraiment sonner comme eux. Je ne veux pas paraître méprisant vis à vis des autres groupes mais j’ai l’impression que parfois, lorsque tu veux ressembler à quelqu’un et que tu te mets à porter une perruque, que tu te la pètes sur scène en plagiant le chanteur du groupe original, tu te concentres plus sur ton image au détriment des erreurs que tu peux faire lorsque tu joues. Nous sommes plus obsédés par le fait de ne pas nous planter lorsque que nous jouons, de ne pas être déçus par la qualité de notre set. Si nous faisons un concert et que le résultat n’est pas à la hauteur de nos espérances, cela nous contrarie et nous répétons et travaillons dur pour y remédier. Nous sommes vraiment sérieux dans notre approche de la musique.
Leon – Je crois que ce qui nous différencie de beaucoup d’autres tribute bands, c’est que nous jouons ensemble depuis longtemps, avec le même line-up. Nous venons de la même ville, nous nous connaissons depuis longtemps. Il y a une mentalité propre, un vrai esprit de camaraderie entre nous. Nous ne sommes pas des musiciens qui se sont rencontrés et formés avec l’idée préconçue de monter un tribute band.
Quelle est l’incarnation de New Order dont vous vous sentez la plus proche?
Leon – Parce que c’est New Order, nous avons un choix vraiment large de morceaux, des titres rock comme « Ceremony », « Procession » en passant par Technique jusqu’à Music Complete et « Singularity ». Notre idée, c’est plutôt de choisir des morceaux qui s’intégreront à un ensemble. Cela nous arrive de nous marrer en préparant une setlist rien qu’avec des trucs plutôt obscurs ou vraiment vieux. Après, ce que les gens veulent est parfois tellement différent: certains n’attendent que « Blue Monday » et d’autres « Everything’s Gone Green ». Néanmoins, lorsque nous jouons uniquement les hits, nous ne sommes pas vraiment satisfaits. Cela nous fait plus plaisir de jouer un morceau obscur que nous aimons en espérant que quelqu’un d’autre dans le public avait aussi envie de l’entendre.
Andrew -The Clone Roses, the Happy Mondaze ont deux ou trois albums dans lesquels ils peuvent piocher. New Order continue de jouer et d’écrire des chansons donc nous sommes dans une super position. Nous pouvons faire des sets de 45 minutes dans des festivals puis 90 minutes dans un concert classique et avoir le public qui t’en demande plus. Et je crois qu’il y a désormais plusieurs manières d’entendre la musique de New Order. Peter Hook n’est plus avec New Order, il fait son truc. New Order fait son truc de son côté. Nous ne leur ressemblons pas, nous n’essayons pas d’être eux mais je crois que pas mal de gens ont envie d’entendre ce que New Order faisait dans les années quatre vingt ou quatre vingt-dix et c’est peut-être ce dont nous essayons le plus de nous rapprocher.
Comment se fait-il que vous soyez l’unique tribute band à New Order en Grande Bretagne alors qu’il y en a beaucoup plus de Joy Division par exemple?
Leon – Je pense que lorsque les gens pensent à New Order, ils pensent d’abord boites à rythmes, synthétiseurs, séquenceurs… Et puis, il faut ensuite un bassiste qui joue comme Peter Hook et un type qui chante comme Bernard Sumner. Tous ces éléments sont assez compliqués à mettre en place et je pense que cela décourage les musiciens. Joy Division a une configuration plus classique. Il y a eu quelques tributes à New Order dans le passé mais pas tant que cela finalement.
C’est quoi le kif de jouer des chansons d’un autre groupe?
Andrew – C’est assez simple. Pour moi, il y a beaucoup de fanatiques de New Order qui viennent nous voir après le concert pour nous dire « Je pense que vous avez assuré, les gars ». Tu sais, il y a des gens qui viennent d’Angleterre, d’aussi loin que Leeds pour le concert de ce soir. Ce sont des gens qui nous ont déjà vu une quinzaine de fois et j’ai toujours du mal à le croire.
Leon – Nous avons rencontré Gillian (Gilbert, claviers et guitariste de New Order, NDLA) lors d’une signature du bouquin de Stephen Morris (batteur de New Order, NDLA). Nous lui avons demandé si nous pouvions prendre une photo avec elle. J’en ai profité pour lui dire que je faisais partie d’un groupe tribute à New Order. J’étais surpris d’apprendre qu’elle savait qui nous étions. Elle est tellement humble. C’était juste un moment phénoménal pour nous.
Andrew – Cela nous a permis d’être mis en relation avec Tom Chapman (bassiste de New Order et remplaçant de Peter Hook depuis 2011, NDLA) ou Stephen Morris. Et lorsque Gillian a demandé d’être sur la liste d’invités pour venir nous voir en concert, cela nous a vraiment ému. Alors que Peter Hook nous a envoyé balader lorsque nous avons voulu le rencontrer après l’un de ses concerts !
Grand consommateur de Baby Carottes et de sorbets au yuzu, j’assume fièrement mon ultra dépendance au doux-amer, à l’électropop bancale et chétive, aux musiciens petits bras ainsi qu’aux formes épurées du grand Steve Ditko. A part cela? Il y avait péno sur Nilmar.