Magie du web 2.0, on n’a même pas besoin de comprendre le russe pour savoir que le signe < > veut dire à peu de chose près « pompe moi le code de ce player flash sans vergogne pour le poser là ou tu veux« . C’était l’occasion rêvée de vous dire deux mots à propos de Motorama, ce jeune quintet originaire de Rostov-Na-Donu, une ville de Russie en bordure de la Mer d’Azov – et de son premier album « officiel », Calendars, qui va sortir chez Talitres d’ici quelques jours (et qu’on vous propose donc en écoute ci-dessous). « Officiel », parce que chose totalement incompréhensible, Motorama a déjà à son actif un excellent LP, Alps (enregistré en 2010) et plusieurs EPs totalement autoproduits offerts en téléchargement libre sur le site officiel du groupe. Ces disques ont fait l’objet de sorties physiques pour le moins confidentielles, éditées par le groupe lui-même, et on se réjouit de voir enfin un label (français qui plus est!) s’y coller. Une petite tournée en France pour arroser çà ne serait pas de refus ; on vous en reparle dès qu’on a des infos plus palpables à ce sujet. En attendant vous pouvez streamer l’album en intégralité ci-dessous, ou via afisha.ru si les caractères cyrilliques ne vous font pas faire des cauchemars.
cultive ici son addiction à la musique (dans un spectre assez vaste allant de la noise au post-hardcore, en passant par l’ambient, la cold-wave, l’indie pop et les musiques expérimentales et improvisées) ainsi qu’au web et aux nouvelles technologies, également intéressé par le cinéma et la photographie (on ne peut pas tout faire). Guitariste & shoegazer à ses heures perdues (ou ce qu’il en reste).
Motorama « Who cares, really ?
[…] Après un premier album plutôt austère, Alps, sorti en 2010, ils ont sorti cette année Calendar, merveilleux album que je vous recommande (en écoute par exemple sur le site Dark Globe) […]